La vie d'autrefois en Loire-Atlantique retrace, de 1870 à 1918, la petite histoire d'un département qui s'est nourri de la présence de la Loire, fleuve navigable qui lui permettait de rayonner vers l'Europe, l'Afrique ou les Amériques. La Loire-Inférieure vivait al

La vie d'autrefois en Loire-Atlantique retrace, de 1870 à 1918, la petite histoire d'un département qui s'est nourri de la présence de la Loire, fleuve navigable qui lui permettait de rayonner vers l'Europe, l'Afrique ou les Amériques. La Loire-Inférieure vivait alors au rythme de Nantes, qui n'avait nul besoin de revendiquer son titre de capitale historique de la Bretagne puisque la Duchesse Anne y était née.

La Loire-Atlantique du début du XXe siècle, c'était aussi les chantiers navals de Saint-Nazaire et leurs ouvriers qui se battaient pour leur travail et pour la défense de la laïcité ; les marais salants des paludiers de la presqu'île de Guérande, qui s'étendaient à perte de vue, comme les vignobles du muscadet ; les centaines de confiseries de sardines et de conserveries alimentaires, les stations balnéaires réputées, comme la Baule, nées de la mode des bains de mer et du développement des chemins de fer... sans oublier, bien sûr, l'épopée du couple Lefèvre-Utile qui unit ses initiales pour baptiser son entreprise de biscuiterie LU, patrimoine indissociable de la ville de Nantes.